AFFAIRE NDO - FOKOUABAN



Courrier à l’attention de son excellence Thierry MARCHAND, Ambassadeur de France au Cameroun


Paris, Le lundi 16 juin 2025


Monsieur l’ambassadeur,


Par la présente, je prie votre excellence de bien vouloir se saisir du dossier de Michelle NDO, ressortissante camerounaise, domiciliée à Paris, à laquelle les deux plus jeunes de ses enfants,
Richi FOKOUABAN DONGMO   et Norelisse OYEE FOKOUABAN   ont été brutalement enlevés par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance placés sous la responsabilité de la Présidente du Conseil Départemental, Anne HIDALGO, sans qu’aucune enquête préalable ne soit diligentée et sans qu’aucune pièce à charge soit versée au dossier. Le père de ces deux enfants, Charles Raoul FOKOUABAN, qui est dépositaire, au même titre que sa compagne, Michelle NDO, de l’autorité parentale, est, lui, domicilié au Cameroun.


En fin de courrier, vous trouverez des liens vers une requête en nullité déposée par WJJA auprès de la Chambre de L’instruction de Paris ainsi que vers divers documents et des plaintes déposées par Michelle NDO auprès du procureur de la République français, Laure BECCUAU, et auprès de plusieurs services de police dont l’IGPN, plaintes qui décrivent les violences et les tortures psychologiques qu’elle même et les membres de sa famille ont subi sur le sol français ainsi qu’une copie de la plainte, déposée par le père des enfants, Charles FOKOUABAN, auprès des autorités camerounaises, pour l’enlèvement et la séquestration de Richi et de Norelisse par des membres du personnel de « services gardiens » de l’Aide Sociale à l’Enfance sur le territoire français.


Sont en liens également dans cette missive, plusieurs courriers envoyés par l’Association de Défense des Droits de l’Homme, WJJA, à son Excellence, André MAGNUS EKOUMOU, Ambassadeur extraordinaire et Plénipotentiaire du Cameroun auprès de la République Française, au président Paul Biya, à Joseph DION NGUTEE,  Premier Ministre - Chef du gouvernement, au ministre de l’intérieur, Laurent ESSO, à Daniel MEKOBE SONE, premier président de la Cour Suprême du Cameroun, à Djibril CAVAYE YEGUIE, président de l’Assemblée Nationale du Cameroun, Lejeune MBELLA MBELLA, Ministre des Affaires Extérieures, afin de les informer de la gravité des violations des Droits de l’Homme commises par des serviteurs de l’État français, au sein de diverses institutions françaises, envers Michelle NDO et sa famille.


Je vous engage, Monsieur l’Ambassadeur, à porter la plus grande attention à l’étude de ce dossier, extrêmement sensible, qui pourrait se révéler très préjudiciable, dans l’avenir, pour les intérêts de la France au Cameroun et sur le Continent Africain, tant sur le plan diplomatique que sur le plan économique, la sécurité de ses ressortissants risquant, de facto, d’être extrêmement menacée au sein de tous les états.


Le Gouvernement de la France, autrefois partenaire privilégié de nombreux Gouvernements africains, a, suite à des violations constantes des Droits de l’Homme sur son territoire comme à l’étranger, se doublant d’un mépris arrogant envers les populations civiles et les leaders des secteurs sociaux-économiques clefs, ruiné des siècles d’échanges diplomatiques fructueux et de confiance réciproque.


Ces comportements répréhensibles, incompatibles avec ses valeurs séculaires et ses lois constitutionnelles, ont fait perdre à la France, au cour de ces dernières année, le prestige et l’enthousiasme qu’elle exerçait sur ses alliées naturels et inconditionnels qu’il s’agisse des nations du Continent Africain où elle avait l’admiration des populations civiles pour sa culture immémoriale et sa patrie, berceau des Droits de l’Homme, écrin des Arts et des Lettres, ou de la Russie qui a toujours manifesté à son égard, le plus profond des respects, respect qui fut réciproque jusque sous la présidence du Général de Gaulle.


Le maréchal Ferdinand Foch  a exprimé sa reconnaissance à la Russie après la guerre de 1914-1918 « Si la France n’a pas été effacée de la carte de l’Europe, c’est avant tout à la Russie que nous le devons.  ».


Quant à Charles De Gaulle, il a, tout au long de sa vie, encouragé une entente cordiale avec un pays qui a toujours été un allié de poids en toutes circonstances et avec lequel, les français ont une complicité culturelle séculaire « Pour la France et la Russie, être unies, c’est être fortes ; se trouver séparées, c’est se trouver en danger. En vérité, il y a là comme un impératif catégorique de la géographie, de l’expérience et du bon sens.»


Tourner le dos à ses alliés naturels se révèle, la plupart du temps, quasiment à tous les coups, être une erreur stratégique fondamentale d’un point de vue militaire comme d’un point vue politique. Il est plus que temps, Monsieur l’Ambassadeur, que la France retrouve sa grandeur et son prestige auprès des nations souveraines et magnanimes, que la France incarne sur l’échiquier international, avec courage et probité, son rôle de Patrie des Droits de l’Homme.


Après avoir ostracisé injustement la Russie, perdant tout prestige à l’Est, la France est en passe, avec des dossiers comme celui de Michelle NDO et Charles FOKOUABAN, dossiers qui la déshonorent, de perdre, de surcroît, son droit de cité dans la plupart des pays africains, se plaçant, du même coup, dans l’impossibilité de nouer des échanges bénéfiques avec des États qui se tournent, de fait, vers des partenaires plus fiables et plus respectueux des souverainetés nationales comme la Russie et la Chine et nouent des alliances qu’ils souhaitent plus équitables au sein des BRICS.


Monsieur l’Ambassadeur, l’Afrique de l’Ouest, Mali, Niger, Burkina Fasso, entre autres, ont manifesté publiquement leur volonté de ne plus voir des forces subversives s’immiscer dans la gestion souveraine de leurs territoires. La France ne peut, aux regard de son honneur, de sa morale et de son histoire, ignorer cette volonté d’indépendance et se doit même d’apporter son soutien à toutes les nations qui souhaitent s’émanciper du joug de ces forces subversives invasives qui tentent de s’approprier leurs richesses et leurs territoires. Fille des Lumières, elle se doit de mettre en œuvre les principes de Nicolas de Condorcet, principes érigés en loi universelle dans sa devise « Liberté, Égalité, Fraternité  ».

« La vie humaine n'est point une lutte où des rivaux se disputent des prix ; c'est un voyage que des frères font en commun, et où chacun employant ses forces pour le bien de tous, en est récompensé par les douceurs d'une bienveillance réciproque, par la jouissance attachée au sentiment d'avoir mérité la reconnaissance ou l'estime. Une émulation qui aurait pour principe le désir d'être aimé, ou celui d'être considéré pour des qualités absolues, et non pour sa supériorité sur autrui. »


Nicolas de Condorcet - Les cinq mémoires sur l'instruction publique (1792)

La France ne peut et ne doit, sur quelque territoire que ce soit, y compris le sien propre, se rendre coupable d’exactions ou complice de l’ingérence de forces belliqueuses faisant régner la terreur pour s’approprier le bien d’autrui ou le patrimoine de nations souveraines. Le Devoir de la France est de s’opposer à la tyrannie et de se placer sous la bannière de la Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité car « Il ne peut y avoir ni vraie liberté ni justice dans une société si l'égalité n'est pas réelle. » - Nicolas de Condorcet - Journal d’Instruction sociale - 1793 - C’est donc d’égal à égal que la Nation Française doit traiter avec les autres nations. C’est avec un souci de justice et de fraternité qu’elle se doit d’agir en toutes circonstances.


Il existe, dispersées sur divers pays du continent africain, des infrastructures militaires placées sous un « commandement multipolaire » à dominance anglo-saxonne, relevant tout à la fois du département de justice américain et du Commandement des forces des États-Unis en Europe, commandement qui n’est en rien une institution internationale légale mais une entité de forme juridique inconnue. Oeuvrent sous les ordres de cette entité sans structure légale des personnels et des états majors détachés de toutes nationalités qui relèvent tous du corpus de lois et des Constitutions de leurs pays d’origine. L’État français, ses états majors et ses personnels détachés ne peuvent se commettre avec de telles entités militaires sans violer les
Art. 410-1 à 450-5 du Code Pénal - Livre IV - Des Crimes contre la Nation, l’État et la Paix Publique  - et notamment l’Art. 411-2 « Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents soit des troupes appartenant aux forces armées françaises, soit tout ou partie du territoire national est puni de la détention criminelle à perpétuité et de 750 000 euros d’amende.  » car si les États-Majors ou les fonctionnaires de l’État Français participent à des actions sous les ordres d’une entité relevant du droit d’un pays étranger ou d’une force militaire juridiquement indéterminée qui peuvent l’une et l’autre être des entités hostiles aux intérêts de la France, ils trahissent les intérêts de leur pays.


Comme stipulé dans les Conventions de Genève « N’étant ni ressortissant d’une partie au conflit, ni résident du territoire contrôlé par une partie au conflit  » ni « membre des forces armées d'une Partie au conflit  », ils ont alors le statut de mercenaires et relèvent donc du droit pénal du pays sur lequel ils agissent. C’est d’ailleurs ainsi que les citoyens des pays concernés par ces ingérences, désignent, y compris, ouvertement, dans les médias, les forces multinationales qui, ne relevant d’aucune autorité étatique souveraine identifiable et donc juridiquement responsable de ses actes, imposent illégalement un autoritarisme pernicieux et néfaste aux populations civiles.


Les manœuvres consistant à tenter de neutraliser le port de
Nouadhibou  via le Royaume du Maroc pour s’efforcer de contrer une émancipation de l’Afrique de l’Ouest, du Mali et du Burkina Fasso, entre autres, ne peut qu’attiser les tensions et mener à des guerres fratricides au sein du Sahara occidental et dans les différents pays limitrophes. Les conflits qui résulteront de cette ingérence larvée ne pourront qu’être néfastes aux intérêts des nations qui en seront, à leurs corps défendants ou pas, à l’initiative et parties prenantes, puisque la volonté, exprimée sans ambages par certains chefs d’états africains, largement soutenus par leurs concitoyens, d’en découdre et de bouter hors de leurs territoires une caste occidentale arrogante, irrespectueuse des lois et des traditions, porteuse d’une corruption endémique au sein des appareils d’État ne peut  déboucher que sur l’éradication des forces sous domination de l’OTAN au profit d’une coopération sino-russe dont la France sera exclue si elle ne sait pas amorcer le tournant qui va lui permettre de s’intégrer à une interactivité multipolaire entre États souverains, tous continents confondus.

« Le nouvel ordre économique international s’inscrit tout simplement à côté de tous les autres droits des peuples – droit à l’indépendance, au libre choix des formes et des structures de gouvernement – comme le droit au développement. Et comme tous les droits des peuples, il s’arrache dans la lutte et par la lutte des peuples. Il ne sera jamais le résultat d’un acte de générosité d’une puissance quelconque. (…)


J’ai parcouru des milliers de kilomètres. Je suis venu ici pour demander à chacun de vous que nous puissions mettre ensemble nos efforts pour que cesse la morgue des gens qui n’ont pas raison, pour que s’efface le triste spectacle des enfants mourant de faim, pour que disparaisse l’ignorance, pour que triomphe la rébellion légitime des peuples, pour que se taise le bruit des armes (…). »


Discours de Thomas Sankara devant l’Assemblée générale des Nations unies, le 4 octobre 1984

Au regard de son histoire, de son rôle prépondérant au sein de l’ONU en matière des Droits de l’Homme, de son engagement à lutter contre toutes les formes de tyrannies, par respect pour tous ceux et celles tombés au champ d’honneur pour la Liberté, l’Egalité, la Fraternité et l’intégrité de leur territoire, luttant pour que la justice ne soit pas un vain mot, pour la grandeur et l’indépendance de leur patrie, la France a le devoir de soutenir les peuples qui brisent leurs chaînes et s’affranchissent du joug de l’oppresseur. Comme l’a dit si justement Malcolm X « Le pouvoir aux côtés de la défense de la liberté est plus grand que celui aux côtés de la tyrannie et de l’oppression.» car il est celui des puissances magnanimes et fédératrices.


Monsieur l’Ambassadeur, depuis que l’Association de Défense des Droits de l’Homme, WJJA, a été saisie par Amie Michelle NDO et Charles FOKOUABAN, d’autres témoignages inquiétants sont parvenus jusqu’à elle concernant des enlèvements d’enfants ou des maltraitances sur mineurs : tentative de vol d’un bébé bulgare dans le 93 par des structures en lien avec l’ASE, retrait d’enfants sans pièces à charge versées aux dossiers (Département 75, 76, 92, 93), refus par les « services gardiens » de l’ASE de tout contact entre les enfants placés et les membres de leur famille, visites médiatisées en présence de tiers intervenant de manière abusives dans les relations parents enfants et interdisant, par voie de conséquence, tout échange bénéfique et constructif permettant un retour à la normale, enfants sous la responsabilité de « services gardiens » de l’ASE violés dans le 91 et conduits dans d’autres régions sans accord des familles, des enfants soumis à des traitement inhumains comme être contraints par un éducateur de boire d’un trait une bouteille de Coca-Cola (Contenance d’une bouteille de coca-cola : 1l 75) en punition pour s’être servi, sans permission, un verre de coca, parents insultés, menacés de prison ou placés en garde à vue pour avoir recueillis leur enfant en fugue à leur domicile, plusieurs tympans percés dans plusieurs départements (92-93).


Tous les témoins attestent d’une dégradation physique chez les enfants placés dans les services gardiens de l’ASE, d’emplois de médicaments altérant leur santé psychique, physique et leurs capacités intellectuelles, d’hématomes et de blessures, de dilatations anales anormales chez certains petits garçons, d'enfants déscolarisés, en fugues constantes, livrés à la rue de jour comme de nuit, de prostitution en réseau et de proxénétisme au sein même des services gardiens, etc.


Des témoignages identiques sont parvenus à WJJA venant d’Allemagne, de Hollande, de Belgique et d’autres pays de la zone Euro. D’autres familles camerounaises dans une situation similaire à celle de Michelle NDO sont en cours d’identification mais aussi des maliennes et des Congolaises.


Une mère camerounaise attend encore que justice soit rendue concernant le décès de sa fille de onze ans, Melissa MENYE EYEBE, survenu le 14 mars 2012, à l’hôpital Clocheville de Tours. Le 12 Octobre 2022, la mère a introduit une action en responsabilité à l’encontre de trois établissement médicaux français. Au moment des faits, sa fille était sous la responsabilité des services de l’ASE.


En Belgique, les enfants y compris des bébés arriveraient par camions et seraient placés dans des structures d’accueils d’ordre privé. En France, des enfants sans identité arriveraient par avion de divers pays, en compagnie de passeurs se prétendant des membres de leurs familles et seraient placés dans des services gardiens relevant de la politique d’Aide Sociale à l’Enfance impulsée par les présidents des Conseils Départementaux sans que rien ne soit mis en œuvre pour retrouver leurs familles biologiques originelles.


Des questions juridiques graves se posent concernant l’identité et la nationalité de ces enfants, le traçage de leurs placements, leur sécurité au sein des « services gardiens ». D’où viennent ces enfants qui voyagent sans parents? Qui sont les passeurs qui les prennent en charge et à la demande de qui? Dans quel but? Que sont devenus leurs parents? Comment des bébés peuvent-ils voyager seuls? Quelles sont les routes empruntées par ces filières de déportations massives d’enfants? Pourquoi les autorités des pays concernés ne font-elles rien pour y remédier? Que deviennent les enfants?


Autant de questions auxquelles les équipes de WJJA vont tenter de répondre. Les enquêtes sont en cours, les dossiers fort nombreux et complexes mais, d’ores et déjà, il apparait évident que des vies d’enfants sont en danger, en très grand danger pour certaines et parmi elles, celle de Norelisse OYEE FOKOUABAN, fille de Charles FOKOUABAN et de Michelle NDO, dont la famille n’a plus de nouvelles depuis le 8 juillet 2024, dont la famille n’a plus entendu le son de la voix depuis le 8 Juillet 2024, dont la famille ne sait pas si elle est vivante ou morte.


Les prémisses des enquêtes menées par les déléguées de WJJA au sein de plusieurs pays et dans diverses régions de France laissent penser qu’il pourrait exister, un réseau mafieux scindé en plusieurs branches ou plusieurs réseaux mafieux agissant en collusion pratiquant le trafic d’êtres humains. Certains d’entre eux seraient spécialisés dans le trafic d’enfants y compris de nouveaux nés. Que ce soient dans ces réseaux mafieux ou dans les « services gardiens» de l’Aide Sociale à l’Enfance et ses équivalents internationaux, les enfants seraient ciblés en fonction de critères rigoureux : pour servir de leviers - de chantage, de pressions, de menaces, - sur des personnalités endossant des fonctions majeures, tant dans le domaine privé qu’institutionnel, au sein de pays souverains; adoption; réseaux de prostitution infantile; expérimentation médicale et psychologique en fonction de critères génétiques ou de résistance physiologique; reproduction; esclavage domestique.


Au regard de tous ces faits, nous vous prions, Monsieur l’Ambassadeur de bien vouloir vous rapprocher du gouvernement camerounais afin d’oeuvrer, à ses côtés, dans le cadre d’une entraide réciproquement fructueuse, à la restitution des enfants Richi FOKOUABAN DONGMO et Norelisse OYEE FOKOUABAN à leurs parents Charles FOKOUABAN et Michelle NDO, tous deux, ainsi que leurs enfants, ressortissants camerounais.


Au regard de tout ces faits, nous vous prions, Monsieur l’Ambassadeur d’unir les forces vives de la France au Cameroun à celles du gouvernement Camerounais et, par delà, à celles de tous les gouvernement des pays d’Afrique, pour mener conjointement une lutte exemplaire contre le trafic, l’exploitation pédocriminelle et mafieuse des enfants. Les enfants ne doivent à aucun moment être les otages ou les esclaves de forces antagonistes se disputant un pouvoir, souhaitant s’y maintenir ou décupler des profits illégaux.


La France fille des Lumières, dont l’âme s’est forgée dans altruisme et la philosophie, se doit de protéger les enfants, de les instruire et, comme stipulé dans la Déclaration des Droits de l’Enfant du 20 Novembre 1959, de faire en sorte que pour « l’épanouissement harmonieux de leurs personnalité, il reçoivent l'amour et la compréhension dont ils ont besoin. Qu’ils puissent, autant que possible, grandir sous la sauvegarde et sous la responsabilité de leurs parents et, en tout état de cause, dans une atmosphère d'affection et de sécurité morale et matérielle; l'enfant en bas âge ne devant pas, sauf circonstances exceptionnelles, être séparé de sa mère.  ».


La France, fille aînée de l’Église, Église devant être envisagée sous son acception originelle latine, au sens « d’ecclesia », communauté de citoyens ou communauté de chrétiens, engagée par l’Édit de Nantes  sur la voix sacrée de la tolérance, se doit de préserver les enfants de la «discrimination raciale, de la discrimination religieuse ou de toute autre forme de discrimination. Il doit être élevé dans un esprit de compréhension, de tolérance, d'amitié entre les peuples, de paix et de fraternité universelle, et dans le sentiment qu'il lui appartient de consacrer son énergie et ses talents au service de ses semblables.  » (Déclaration des Droits de l’Enfant de 1959 - Art. 10)


La France ne peut et ne doit violer sous aucun prétexte les Droits de l’Homme et il serait primordial qu’elle devienne le fer de lance de la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains, et plus particulièrement les réseaux de trafics d’enfants et de pédocriminalité. Sa voix doit faire résonner avec la sienne les voix des toutes les autres nations afin que l’appel à l’aide des enfants martyrisés deviennent Clameur que nul ne pourra faire taire!

« Aidons le progrès par l’assistance à l’enfance. Assistons l’enfant par tous les moyens, par la bonne nourriture et par le bon enseignement. L’assistance à l’enfance doit être, dans nos temps troublés, une de nos principales préoccupations. L’enfant doit être notre souci. Et savez-vous pourquoi ? Savez-vous son vrai nom ? L’enfant s’appelle l’avenir.


Exerçons la sainte paternité du présent sur l’avenir. Ce que nous aurons fait pour l’enfance, l’avenir le rendra au centuple. Ce jeune esprit, l’enfant, est le champ de la moisson future. Il contient la société nouvelle. Ensemençons cet esprit, mettons-y la justice ; mettons-y la joie.


En élevant l’enfant, nous élevons l’avenir. Élever, mot profond ! En améliorant cette petite âme, nous faisons l’éducation de l’inconnu. Si l’enfant a la santé, l’avenir se portera bien ; si l’enfant est honnête, l’avenir sera bon. Éclairons et enseignons cette enfance qui est là sous nos yeux, le vingtième siècle rayonnera. Le flambeau dans l’enfant, c’est le soleil dans l’avenir. »


Victor Hugo « Discours aux enfants », Actes et paroles, Pendant l’exil à Guernesey, 1869

Nous vous remercions par avance, Monsieur l’Ambassadeur, de l’aide que vous voudrez bien apporter à Charles FOKOUABAN et à Amie Michelle NDO, parents de Richi et Norelisse, afin que leurs enfants leur soient rendus, sains et sauf, nous l’espérons, qu’ils soit mis un terme aux persécutions dont leur famille est victime, que justice leur soit rendue, que des dédommagements leurs soient accordés pour les préjudices subis.


Nous vous remercions par avance, Monsieur l’Ambassadeur, pour chaque action entreprise par vos soins contre toute forme de violence envers les enfants, actions qui ne pourront que déployer la grandeur de la Nation Française hors des frontières de l’Hexagone


Au nom des équipes de WJJA et de moi-même, je vous prie, Monsieur l’Ambassadeur, de bien vouloir recevoir mes salutations distinguées.


Pour WJJA et ses Équipes


La Présidente


Véronique PIDANCET BARRIERE



Requête en Nullité déposée auprès de la Chambre de l’Instruction de Paris par WJJA : https://www.wjja-wikijustice-julian-assange.fr/requete-aux-fins-de-saisine-de-la-chambre-de-l-instruction



Plainte pour Arrestation Arbitraire déposée par Michelle NDO auprès du Procureur de la République : https://www.wjja-wikijustice-julian-assange.fr/plainte-pour-arrestation-arbitraire-et-torture-09-12-2024


Plainte déposée pour Enlèvement d’enfants ar Michelle NDO auprès du Procureur de la République: https://www.wjja-wikijustice-julian-assange.fr/plainte-deposee-par-michelle-ndo-aupres-du-procureur-de-la-republique-francaise-laure-beccuau-pour-l-enlevement-de-ses-enfants-richi-et-norelisse


https://www.wjja-wikijustice-julian-assange.fr/andre-magnus-ekoumou-ambassadeur-extraordinaire-et-plenipotentiaire-du-cameroun-aupres-de-la-republique-francaise


https://www.wjja-wikijustice-julian-assange.fr/lettre-a-andre-magnus-ekoumou-ambassadeur-extraordinaire-et-plenipotentiaire-du-cameroun-aupres-de-la-republique-francaise


https://www.wjja-wikijustice-julian-assange.fr/courrier-a-son-excellence-paul-biya-president-de-la-republique-du-camroun